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Buste de Guy-Crescent Fagon, 1638 - 1718, botaniste,
fondateur du Jardin du Muséum national d'histoire naturelle,

5ème arrondissement de Paris

 

Buste de Guy-Crescent Fagon - © Norbert Pousseur

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site  photographique de  Norbert Pousseur -

 


Fagon ( Gui - Crescent ) naquit à Paris, le 11 mai 1638, d’un commissaire des guerres, qui fut tué deux ans après au siège de Barcelone. Son oncle, Gui de la Brosse, était intendant du jardin du roi. Il fut de bonne heure destiné à la médecine, et prit le bonnet de docteur en 1664, et soutint alors une thèse sur la circulation du sang : action hardie alors, que les vieux docteurs ne pardonnèrent au jeune étudiant qu’en faveur de l’esprit avec lequel il avait défendu ce prétendu paradoxe, aujourd’hui reconnu comme une vérité. Vallot, premier médecin du roi, avait entrepris de repeupler le Jardin royal, le livre commun de tous les botanistes ; Fagon lui offrit ses soins. Il parcourut les Alpes, les Pyrénées, l’Auvergne, la Provence, le Languedoc, et n’en revint qu’avec une riche moisson de plantes. Son zèle fut récompensé par les places de professeur de botanique et de chimie au Jardin du roi. Sa réputation le fit choisir, en 1680, pour premier médecin de la dauphine. Quelques mois après, il le fut de la reine, et, après la mort de cette princesse, le roi le chargea du soin de la santé des enfants de France. Enfin, Louis XIV le nomma, en 1693, son premier médecin, poste éminent où Fagon ne se fit pas moins remarquer par son désintéressement que par son habileté. Devenu, en 1698, surintendant du Jardin royal, il donna à Louis XIV l’idée d’envoyer Tournefort dans le Levant pour enrichir ce jardin de nouvelles plantes. Il devint, l'année suivante, membre de l’Académie des sciences. Sa santé avait toujours été très faible. Elle ne se soutenait que par un régime presque superstitieux, et il pouvait, dit Fontenelle, donner pour preuve de son habileté, qu’il vivait.

Mais l’art céda enfin, et il mourut en 1718, âgé de près de quatre-vingts ans. Il laissa deux fils : l’aîné, Antoine, évêque de Lombez, puis de Vannes,  mourut le 16 février 1742 ; et le second, Louis, conseiller d’État ordinaire au conseil royal, intendant des finances, mourut à Paris le 8 mai 1744, sans avoir été marié. Outre un profond savoir dans sa profession, Fagon avait une érudition très variée. Il eut part à la rédaction du Catalogue du Jardin royal, publié en 1665 sous le titre d'Hortus regius. Il orna ce recueil d’un petit Poème latin, inspiré par son goût pour la botanique. On a encore de lui : Les qualités du quinquina, Paris, 1703, in-12.

publié dans 'L'Univers - France - Dictionnaire encyclopédique',
édition 1860 par Philippe Le Bas

 

Article Wikipedia sur Guy-Crescent Fagon

 

 

 

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