Fermière et servante, et femme en deuil, en Basse Normandie
Costumes traditionnels normands

Fermière et fille de ferme de Basse Normandie, par Bellangé

gravure extraite de La Normandie, par Jules Janin en 1842

 

La maîtresse et sa servante de ferme... aux tenues vestimentaires très différente.

Aujourd'hui la différence de classe, de niveau entre disons ouvriers et patrons, en ce qui concerne l'habillement se repère par des signes discrets ; par exemple une marque célèbre et chère, un meilleur tissu, une meilleure coupe...
Le vêtement s'est fortement démocratisé et seuls les très riches s'affiche par des habits qui les différencient (haute-couture) dans des soirées entre-soi.

A cette époque, il y plus de 150 ans, on distinguait du premier coup d’œil qui était le maître et qui était servant. On le voit bien ici avec cette fermière avec sa riche capeline rouge (ce n'est pas le capot qu'on peut voir du côté de Granville), son bonnet aux longs volants en dentelle, comparé à la mise de la servante avec son modeste bonnet, ses sabots, ses manchons d'avant-bras qui protège les manches de sa robe brune.

 

 

Habit de deuil

gravure extraite des Souvenirs de la Basse Normandie,
par F. Sinnett éditeur, édition vers 1850

 

Nous voici à peu près à la même époque que la gravure ci-dessus, avec un habit féminin de deuil.

La simplicité des vêtements fait penser qu'il s'agit d'une femme assez peu argentée. Le foulard est très sobre, et le bonnet est cerclé d'un ruban noir.

A souligner les sur-manches de la même couleur brune que le reste du costume.