Héloïse
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![]() Que Dieu sauve le roi, Charles IX, roi de Suède... |
Ce qu'en dit Wikipedia : Héloïse, née vers 1092 et morte le 16 mai 1164, est une intellectuelle française du Moyen Âge, épouse d'Abélard et première abbesse de l'abbaye féminine du Paraclet. Chantre de l'amour libre, elle est la deuxième femme de lettres d'Occident dont le nom soit resté et le premier écrivain à affirmer et définir la spécificité du désir féminin. Il ne reste de ses poèmes qu'une incertaine oraison funèbre et rien de sa musique ni des chansons de sa jeunesse que reprenaient les Goliards. Le peu de ses lettres qui a été recueilli constitue en revanche un « monument » fondateur de la littérature française, célébré comme tel dès la fin du XIIIe siècle, mais mis à l'index en 1616. Plus passionnée et érudite qu'érotique, cette correspondance est l'archétype latin du roman d'éducation sentimentale et un modèle du genre épistolaire classique tel qu'il s'illustrera de la Religieuse portugaise à Dominique Aury, en passant par Madame de Lafayette et Laclos, ou encore la Julie de Rousseau et le Werther de Goethe. .../... Suite sur Wikipédia de cet article sur Héloïse Gravure provenant d'un recueil de 70 gravures |
Texte ci-dessous extrait des Costumes des Femmes Françaises du XIIe au XVIIIe siècle - Pierre Lamésangère, réédition 1900 de celle de 1827 Héloïse. La correspondance d’Abailard et d’Héloïse, qui vivaient sous Louis VII (le Jeune), existe. C'est dans les deux premières lettres d’Héloïse que se trouvent des tableaux de combats entre la ferveur religieuse et les souvenirs d’un amour passionné. Avant de prononcer des vœux qui devaient à jamais le séparer du monde, Abailard souhaita qu’Héloïse s’ensevelit, comme lui, dans un cloitre. Voici des fragments d’une de ses lettres :
Dans une autre lettre, Héloïse dit :
Héloïse était grande, svelte, et avait un port noble. Elle mourut en 1163, fort avancée en âge. Abailard était mort en 1142, et son corps avait été porté à Héloïse, qui le fit déposer dans le couvent du Paraclet, dont elle était abbesse. Après la mort d’Héloïse, on plaça son corps à côté de celui d’Abailard. Lors de la vente du Paraclet, effectuée par suite de la Révolution de 1789, les restes d’Abailard et d’Héloïse, exhumés par les soins du Corps municipal de Nogent-sur-Seine, furent remis à M. Le Noir, administrateur du musée des Petits-Augustins, à Paris, et celui-ci érigea dans le jardin du. musée un monument sépulcral, qui a été transféré au cimetière du Père La Chaise, en 1817. Deux statués de grandeur naturelle font partie de ce monument. Les têtes d’Abailard et d’Héloïse ont été sculptées d’après les squelettes des têtes de ces deux personnages ; et c’est une copie de la tête d’Héloïse que l’on voit ici. Quant au costume, nous avons pris pour guide une gravure jointe à un mémoire de M. L’évêque, qui se trouve dans le dix-huitième volume des Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Ce mémoire explique les bas-reliefs du temps où vivait Héloïse. Le sac suspendu à la ceinture s’appelait une escarcelle. Escar, dans le vieux langage voulait dire avare. Aumonière était le nom que portait la bourse à argent des gens riches.
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