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Ferdinand Ier, empereur d'Allemagne et roi d'Espagne
1503 - 1564

Ferdinand Ier roi d'Espagne - Gravure  de Nicolas Clerck reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Ferdinand Ier, par la grâce de Dieu, Empereur des romains, toujours auguste, etc.

Ce qu'en dit Wikipedia :

Ferdinand Ier, né le 10 mars 1503 à Alcalá de Henares près de Madrid et décédé le 25 juillet 1564 à Vienne en Autriche, issu de la maison de Habsbourg, est empereur romain germanique de 1556 à 1564. En 1521, il devient souverain des territoires héréditaires des Habsbourg en tant qu'archiduc d'Autriche ; en 1526, il devient roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie. Élu roi des Romains en 1531, du vivant de son frère aîné Charles Quint, il est le dernier roi germanique à avoir été couronné à Aix-la-Chapelle. Ferdinand est longtemps resté dans l'ombre de son frère ; néanmoins, le partage successoral de 1521 séparant définitivement les pays d'Autriche des Pays-Bas des Habsbourg lui confère déjà une position particulière. L'archiduc pose les bases de la gestion efficace de ses territoires. Il acquiert les royaumes de Bohême et de Hongrie par héritage, même si la plus grande partie de ce dernier est occupée par des troupes ottomanes. Dans le cadre des affaires du Saint-Empire romain, il a longtemps agi comme représentant de son frère absent ; puis, à l'abdication de Charles Quint le 14 mars 1556, comme son successeur. Il est définitivement désigné empereur par l'assemblée des princes à Francfort le 24 mars 1558, la confirmation du pape n'étant plus jugée nécessaire. Ferdinand joue, en outre, un rôle important dans la conclusion de la paix d'Augsbourg en 1555. Sa devise était Fiat justitia et pereat mundus
(« que la justice triomphe, même si le monde doit périr »).

Suite sur Wikipédia


Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures
de Nicolas de Clerck (actif entre 1614 et 1625)

(collection personnelle)


Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller. - 1860

FERDINAND Ier, empereur d’Allemagne, second fils de l'archiduc Philippe et frère puîné de Charles-Quint, naquit à Médine en Castille l’an 1503. Il épousa Anne, fille de Ladislas VI, roi de Hongrie et de Bohême, et sœur de Louis-le- Jeune, tué à la bataille de Mohatz en 1526. Après la mort de ce prince, Ferdinand se crut en droit de lui succéder, et se fit couronner roi de Hongrie et de Bohême, en 1527.  Il fut élu roi des Romains en 1531.

Charles-Quint ayant abdiqué l'empire en 1556, il lui succéda en 1558, l’abdication n’ayant été acceptée par les princes de l’empire que cette année-là. Le pape Paul IV refusa de le reconnaître pour empereur légitime, parce que, disait ce pontife, l’abdication de Charles-Quint, faite sans la permission du Saint-Siège, était nulle ; mais Pie IV, son successeur, ne crut pas devoir faire ces difficultés. Ferdinand pressa ce Pape de permettre à ses sujets d’Autriche la communion sous les deux espèces : le Pape s’occupait de cette affaire, lorsque l’empereur mourut à Vienne en 1564, à 64 ans.

Ce prince sage et modéré voulait donner la paix à l’Église ; mais il ne connaissait pas assez l’esprit des sectaires, toujours plus tumultueux et plus exigeants, lorsqu’on parait incliné à composer avec eux. Il fit une trêve de 80 ans avec les Turcs, réconcilia plusieurs princes ennemis, et termina les querelles des rois de Danemark et de Suède. Un testament, qu’il avait fait 20 ans avant sa mort, en 1543, et auquel il ne dérogea point par ses dernières volontés, jeta de loin la semence de la guerre qui a troublé l’Europe 200 ans après.
Ce testament appelait ses filles à la succession des royaumes de Bohême et de Hongrie, au défaut des héritiers de ses fils. Celte disposition a donné lieu, en 1740, à la prétention que la maison électorale de Bavière a formée sur ces royaumes, l’archiduchesse Anne, fille de Frédéric 1er, ayant été mariée à Albert V, duc de Bavière, Mais le vrai sens du testament ne regardait que ses filles proprement dites, alors vivantes, non pas les enfants qui en naîtraient, et qui, après des siècles, s'imagineraient pouvoir disputer la succession aux descendants de la ligne directe. Cela était bien clair aux yeux de tout homme qui ne raisonne pas d’après la logique des cours, et qui ne connaît pas les sophismes de l’ambitieuse et tortueuse politique.

On a imprimé les Lettres de cet empereur en latin adressées au pape Pie IV, Paris, 1563, in-8. Sa Vie a été écrite en espagnol par Alphonse Ulloa, en italien par Louis Dolce, et Schardusi en a publié un abrégé en latin. Son éloge se trouve dans le recueil intitulé : Orationes clarorum virorum, etc., ad principes habita, Cologne, 1559.

 

 

 

 

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