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Philippe III, roi d'Espagne
1578 - 1621

Philippe III, roi d'Espagne  - Gravure  de Nicolas Clerck reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Philippe III, par la grâce de Dieu, roi d'Espagne et des Indes etc.

Ce qu'en dit Wikipedia :

Philippe III (ou Felipe III en espagnol) est un roi espagnol de la maison de Habsbourg né le 14 avril 1578 à Madrid et mort le 31 mars 1621 dans la même ville. Fils de Philippe II et de sa nièce Anne d'Autriche, il est roi d'Espagne, de Naples, de Sicile et de Portugal (« Philippe II ») de 1598 à sa mort.

Philippe II aurait déclaré que Dieu ne lui avait pas donné un fils capable de régir ses vastes domaines. À sa mort, le 13 septembre 1598, Philippe III laisse en effet la direction du gouvernement à des favoris.
Sa devise est Dominus mihi adiutor (« Dieu est mon aide »). On la retrouve sur des plaques de cheminées en fonte datées de 1608 (à l'occasion de son trentième anniversaire) en Belgique et en Lorraine.
Philippe III est un jeune homme pâle, effacé, apathique, flegmatique et dévot. Son unique passion est la chasse, mais il est également un musicien avisé.

Suite sur Wikipédia


Gravure provenant d'un recueil de 88 gravures
de Nicolas de Clerck (actif entre 1614 et 1625)

(collection personnelle)


Texte ci-dessous extrait de la Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom de F.X. Feller. - 1860

PHILIPPE III, roi d’Espagne, fils de Philippe II et d’Anne d’Autriche, né à Madrid en 1578, monta sur le trône eu 1598, après la mort de son père.
La guerre contre les Provinces-Unies continuait toujours. Philippe III se rendit maître d’Ostende par la valeur de Spinola, général de son armée, en 1605, après un siège de 3 ans, où périrent plus de 80,000 hommes.
Ce succès ne fut pas soutenu, et le monarque espagnol fut obligé de conclure, en 1609, une trêve de 12 ans, par laquelle il laissa aux Provinces-Unies tout ce qui était en leur possession, et leur assura la liberté du commerce dans les grandes Indes. La maison de Nassau fut rétablie dans la possession de tous ses biens.

L’expulsion, des Maures occupa ensuite le gouvernement. On les accusait d’être musulmans au fond de l’âme, quoiqu’ils fussent chrétiens à l’extérieur. Quelques preuves qu’ils méditaient un soulèvement général, et qu’ils avaient mendié à Paris et à Constantinople des secours puissants, précipitèrent leur perte. Un arrêt parut le 10 janvier 1610, qui ordonnait a ces malheureux de sortir de l’Espagne dans le terme de 30 jours, sous peine de mort. À cet ordre, plus de 200,000 Maures quittèrent l’Espagne; mais cette perte aurait été peu sensible pour la civilisation, le commerce et les arts, si les immenses colonies de l'Amérique, vrai et seule cause de l’affaiblissement de l’Espagne, n'avaient continué de dépeupler la mère-patrie.

Philippe, pour encourager l’agriculture, donna les édits les plus salutaires qui soient jamais émanés du trône. Il accorda les honneurs de la noblesse, avec exemption d’aller à la guerre, à tous les Espagnols qui s’adonneraient à la culture des terres. Cet édit si sage ne produisit pas un grand effet sur une nation qui ne se faisait gloire, alors que du funeste métier des armes.

Philippe mourut peu de temps après, en 1621, à 43 ans. Ce prince fut la victime de l’étiquette. Étant au conseil, il se plaignit de la vapeur d’un brasier, qui incommodait d’autant plus, qu’il relevait d’une grande maladie. L’officier chargé du soin d’entretenir le feu étant absent, personne n’osa remplir son emploi, et cette délicatesse mal entendue coûta la vie au monarque.
Philippe III, prince faible, indolent, inappliqué, avait d’ailleurs de la piété, de la douceur, de l’humanité, les mœurs les plus pures et la conscience fort timorée.
La confiance aveugle qu’il eut dans ses ministres, son éloignement extrême pour les affaires, auxquelles il donnait à peine une heure par jour, lui causèrent à la mort les remords les plus violents. Le bon prince comprit alors mieux que jamais que la vraie piété était l’amour du devoir, et que le devoir des rois est le plus redoutable de tous.
Il allait se livrer à une espèce de désespoir, lorsque le jésuite Florentia, prédicateur célèbre, le ramena à des sentiments plus confiants, et l'aida à mourir dans la tranquillité de l’espérance chrétienne.

On a plusieurs Vies de Philippe III ; celle de l’anglais Watson, 2e édition, 1786, 2 vol. in-8, continuée par Gérôme Tomson, a été traduite en français par L.-J.-A. Bonnet, Paris, 1809, 3 vol. in-8.

 

 

 

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