Article extrait du recueil des gravures

 

La Belle Féronnière, maîtresse de François Ier
(Méline Thibault ?)

Aux deux maitresses d’un rang élevé qu’eut François 1er, les historiens ajoutent la Belle Féronnière. Une ancienne tradition veut que cette femme ait été l’épouse d’un marchand de fer (féronnier).

D’un autre côté, Louis Guyon, dans ses Diverses leçons, dit que François Ier rechercha la femme d’un avocat de Paris, très belle et de très bonne grâce.
Dans ce temps existait, au barreau de Paris, un avocat nommé Le Féron.
Très probablement sa femme est la beauté dont il s’agit, car on différenciait alors par la terminaison le nom de l’épouse de celui du mari.

Il s'agirait donc de Jean Le Féron, né en 1490, mort en 1570 et dont l'épouse était Méline Thibault (voir sa fiche sur Wikipedia) On peut penser en effet que le roi de France choisisse plutôt comme maîtresse une dame connaissant les usages de la Cour (savoir s'asseoir, rire, manger à table... etc.) plutôt qu'une jolie femme n'y étant pas habituée.

Son costume : Ce portrait fait voir combien était simple le chaperon des femmes du commun, même les plus élégantes. A remarquer aussi son important évantail à miroir

 

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