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Chaperon

Terme du Petit dictionnaire de l'habillement

Chaperon porté par un albalétrier, dessin de  Léopold Massard - reproduction © Norbert PousseurChaperon porté par Jean de Montfort, dessin de  Léopold Massard - reproduction © Norbert PousseurChaperon porté par un sergent massier, dessin de  Léopold Massard - reproduction © Norbert Pousseur

 

Chaperon : casque ou bonnet de mailles auquel on donnait aussi le nom de chapeau et de chapellet ; c'était l’armure de tête des arbalétriers. Chaperon porté par un albalétrier

 

Chaperon : Coiffure caractéristique composée d’une espèce de bourrelet dont le fond était formé d’un morceau d’étoffe froncé à gros plis et auquel se rattachait de chaque côté une bande tombant sur les épaules. La mode des chaperons dura jusque dans le XVe siècle. Lorsque l’on voulait saluer quelqu’un, on levait ou l’on reculait le chaperon de manière à ce que le front fût découvert. Voici comment Monet décrit la forme de cet habillement : « Chaperon, dit-il, est un habillement de teste des vieux François, façonné de drap à la lestière serrée, a guise de capuchon, terminée en bourrelet vers le derrière de la teste, duquel bourrelet pendait une longue et estroite manche qui s’entortillait au col : il y avait au milieu de la testière une longue creste de drap qui se couchait sur l'une des oreilles contre le chaud et le vent. » Suivant le même auteur, le chaperon du roi était « parsemé d’orfèvreries ou diapré de pierreries. »

Chaperon : Nos premiers aïeux avaient certainement la tête nue, ou ne portaient pour toute coiffure que des bonnets plats ou simples. Ils adoptèrent ensuite une coiffure connue sous le nom de chaperon. Le chaperon était commun à tous les états, hors aux derniers de la société ; mais les marques distinctives dont il était accompagné, aussi bien que l'étoffe dont il était fait, différenciaient le rang de ceux qui le portaient. Il fut en usage sous Jean-le-Bon, Charles V. Charles VI et Charles VII. C’était donner une grande preuve de respect à quelqu’un que d’ôter le chaperon devant lui. De là vient que les rois et les dames ne l’ôtaient devant personne, et que tout le monde le baissait devant eux. Les femmes des bourgeois quittèrent le chaperon bien plus tard que les hommes ; et ce fut par une espèce de vanité qu’elles le conservèrent si longtemps, car il prêtait peu à relever les agréments de la figure ; mais on distinguait les femmes a chaperon de velours, d’avec les femmes à chaperon de drap. Les premières étaient les épouses des magistrats, et les secondes des bourgeois ordinaires. Les cornettes, les bonnets, les chapeaux, ont remplacé le chaperon. On appelait aussi chaperon une mère ou une belle-mère, ou une parente, qui se chargeait de mener dans le monde, au moins pendant deux ans, une nouvelle mariée, qui n'allait jamais à la cour, aux spectacles, ou faire des visites sans son chaperon.

 

Vers l'albatrier portant un chaperonChaperon porté par un albalétrier

Vers Jean de Montfort portant un chaperon Chaperon porté par Jean de Montfort

Vers un sergent portant un chaperon Chaperon porté par un sergent massier

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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.


Sans mention particulière, cette définition provient des notes de cet ouvrage.

 

 

 

 

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