MINIME. Couleur d’un gris fort obscur en tirant sur le noir ou tanné. Elle a pris son nom des Religieux de St François de Paule, que ce saint Instituteur de leur Ordre voulue par humilité qui fussent nommés Minimes, qui ont coutume de porter des habits d’étoffes de cette couleur.
Le minime est une des nuances du noir, qui se fait comme les autres griss lorsque les étoffes n’excèdent pas trente sols l’aune, avec la galle, la couperose, et le bois d’inde ; mais si elles excèdent ce prix, il faut au lieu de bois d’inde se servir de pastel, de cochenille ou de garance, afin d’en rendre la couleur plus assurée.
À l’égard de la teinture des soies, laines, et fils en minime, les soies muse-minimes doivent être teintes avec le sustel, le brésil, le bois d’inde, et la couperose ; et les gris-minimes doivent outre cela être engallées comme les noires, et passées sur la teinture noire une fois seulement.
Les laines doivent être faites avec la galle à l’épine et la couperose, et les fils avec les mêmes ingrédients, mais qui doivent être rabattus avec gaude, sustel, brésil, etc. suivant l’échantillon, conformément aux articles 30, 35, 48, et 69 des Statuts et Règlements des Maîtres Teinturiers en Soie, laine et fil de la Ville de Paris.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour l'habillement
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, les costumes de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
