Mouris : Toiles de coton qui viennent des Indes Orientales. Il y en a de fines, de grossières, de larges, d‘étroites, de blanches et de rouges. Toutes les pièces de ces toiles ont douze aunes de long sur diverses largeurs ; savoir les fines larges une aune trois quarts, les étroites de même qualité une aune un quart ; les grossières blanchies une aune trois quarts, et les rouges une aune cinq huitièmes.
Dans les ventes que la Compagnie de Hollande fait de ces toiles, les lots ou cavelins sont tous d’une balle contenant cent pièces. En 1720 les mouris fines larges revenaient depuis onze florins sept huitièmes jusqu’à treize florins trois huitièmes la pièce, les étroites depuis neuf florins jusqu’à dix, les grossières blanchies six florins trois quarts, et les rouges depuis six florins cinq huitièmes jusqu’à sept florins un huitième.
(in Dictionnaire universel de commerce de Jacques Savary des Bruslons édition 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour les habillements et équipements.
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
