Crépine. Ouvrage du métier de Passementier. C’est un ouvrage à jour par le haut, et pendant par en bas en grands filets, ou franges, qui se travaille avec l’aiguille, le crochet, la brochette, les pinces, et le fuseau à lisser.
Il se fait des Crépines de différentes couleurs, nuances et façons ; de grandes, de petites, de doubles, et de simples.
Les matières les plus ordinaires qu’on y emploie sont l’or, l’argent, la soie, le fleuret, la laine, le lin, et le chanvre filé : on y fait aussi entrer du fil de fer, ou de laiton.
Leur usage est pour enrichir les ornements d’Église, les meubles, les carrosses, les chaises roulantes, et à porteurs, etc.
On les cloue, ou on les coud sur les étoffes, de manière que les filets, ou franges tombent toujours perpendiculairement en en bas.
A Paris ce sont les Maîtres Passementiers-Boutonniers, qui sont en droit de fabriquer toutes sortes de Crépines, sans aucune exception, suivant qu’il est porté par l’article 24 de leurs Statuts, au mois d’Avril 1653. Il est néanmoins permis aux Marchands Merciers d’en vendre, et d’en faire négoce.
(Dic. Universel du Commerce, Savary, 1748)
Terme décrivant les tissus utilisés pour l'habillement
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
