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Camille Desmoulins
1760 - 1794

Camille Desmoulins - Gravure dessinée par A Lacauchie, reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Texte et gravure extarite de la 'Galerie historique de la Révolution française'

DESMOULINS (Camille) naquit à Guise en 1762, avocat en 1789 ; il fit la motion du Palais-Royal (1789) ; armé d’un pistolet, il monta sur une table, harangua les patriotes, donna le signal de l’insurrection, arracha une feuille d’arbre pour s’en faire une cocarde, ceux qui étaient présents l’imitèrent et en un instant tous les arbres furent dépouillés. Ses expressions pleines de verve, de cynisme, de naïveté et d’entraînement, en firent l’orateur de la multitude, puis l’écrivain du Club des Cordeliers. Il adressa au roi une pétition hardie contre le veto. Cette pétition était d’autant plus hardie qu il craignait beaucoup l’influence militaire de Lafayette.
D’injustes soupçons planaient sur Danton, on l’accusait d’être royaliste ; Dillou n’était pas plus épargné : il travaillait disait-on à rétablir Louis XVII sur le trône Camille Desmoulins furieux les défendit hardiment en présence de la Convention. Il contribua à la chute des Girondins par un écrit intitulé, Histoire des Brissolins mais lorsqu’il apprit leur condamnation, il fut désespéré et s'écria : « C’est moi qui les tue, c’est mon Brissot dévoilé. »
En 1793 Camille Desmoulins publia un journal, Le Vieux Cordelier ; il dirigea ses premiers numéros contre les nouveaux révolutionnaires qui voulaient renverser et dépasser les anciens ; il éleva Robespierre jusqu’aux cieux tant il admirait le nouveau culte ; condamna la loi des suspects et demanda l’institution d’un comité dit de clémence en faveur des prisonniers. Ce journal produisit une grande sensation dans toute la France, mais Hébert le blâma ouvertement, et dénonça l’auteur. Camille Desmoulins se défendit dans un numéro plus terrible encore pour les révolutionnaires zélés. Collot-d’Herbois proposa la censure du journal ; Robespierre, voulant sauver Camille Desmoulins, demanda de brûler les numéros. Brûler ! Ce n’est pas répondre, s’écria Camille Desmoulins. « Qu’on lise alors », dit Robespierre, et la lecture dura deux séances. A partir de ce moment ce fut une rupture avec Robespierre ; Camille Desmoulins ne parut plus dans aucune réunion. Arrêté le 31 mai 1794, il fut conduit au Luxembourg ; transféré à la Conciergerie, il parut devant le tribunal et fut condamné à mort le 4 avril (15 germinal). Le lendemain il subit son exécution.

 

Page de titre de l'ouvrage 'Galerie historique de la Révolution française' - Reproduction © Norbert Pousseur
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