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Antoine Duprat, cardinal et chancelier de France
1465 - 1525

Les costumes en France à travers les âges

Antoine Duprat, chancelier de France, dessiné par JB Gautier - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Gravure (de JB Gautier) et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835

 

Antoine Duprat, cardinal, chancelier de France, né à Issoire en 1465, était parvenu à la dignité de premier président au parlement de Paris (1507), lorsque la duchesse d’Angoulême lui confia l’éducation de son fils, héritier présomptif de la couronne de France.
Après l’avènement de ce prince (François Ier) au trône, il fut nommé chancelier de France, et plus tard il fut chargé d'arranger avec Léon X l’affaire de la Pragmatique sanction. Cette loi de l’État, que chacun regardait en France comme le rempart de nos libertés contre les entreprises de la cour de Rome, était en horreur à tous les papes, parce qu’elle tendait à diminuer leur autorité et leurs revenus. Le chancelier fut bientôt d’accord avec le souverain pontife. Il fut convenu que la Pragmatique sanction serait abrogée ; que le droit d’élire aux évêchés et autres grands bénéfices vacants cesserait d’appartenir aux églises de France ; que le roi nommerait et que les nominations seraient confirmées par le pape.
L’intérêt personnel avait dirigé Duprat en cette circonstance. Veuf depuis plusieurs années, il avait embrassé l'étât ecclésiastique ; il dut entrevoir alors tout ce que cette nouvelle carrière pouvait lui procurer de richesses et de dignités, surtout lorsqu’elles seraient à la disposition d’un monarque dont la faveur lui était assurée. Les articles convenus entre Duprat et Léon X servirent de base à la bulle connue sous le nom de Concordat, que Duprat fit enregistrer au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition de ces cours souveraines, des universités et du clergé de France.
Le chancelier, déjà l’objet de la haine publique, devint encore plus odieux par rétablissement du Concordat ; mais il n'en conserva pas moins son immense crédit. Pendant l’absence du roi, qui commandait en personne ses armées, sa mère, la duchesse d’Angoulême, régente du royaume, ne gouvernait que d’après les conseils de Duprat. Dans le procès quelle intenta au connétable pour la succession de Suzanne de Bourbon, sa haine fut servie et ses démarches furent dirigées par le chancelier, et, pendant la captivité du roi, après la bataille de Pavie, les malheurs de la France furent hautement imputés au même personnage.
Le parlement nomma des commissions pour informer contre lui ; mais au retour du roi la procédure fut anéantie. Duprat, qui s’était déjà fait donner par la régente l’archevêché de Sens et plusieurs riches abbayes, fut nommé cardinal en 1527, légat a latere en 1530. Jusqu’alors il s’était montré fort indifférent aux affaires de religion, mais depuis cette époque il ne cessa de provoquer les mesures les plus rigoureuses contre les nouvelles opinions. Indépendamment des lois pénales qu'il fît rendre, il autorisa ou suggéra les raffinements les plus barbares qui furent ajoutés aux supplices des réformés.
Ce ministre, dont la mémoire a été justement flétrie, mourut en 1525 Son corps fut apporté dans sa cathédrale de Sens, où l’on remarqua qu’il y entrait pour la première fois.

 

Son costume : Antoine Duprat, dessiné par Gaignières d’après une miniature faite de son temps, est représenté en habit de prélat, le bonnet carré sur la tête. La soutane qu'il porte est rouge, ainsi que le bonnet. Le rochet est blanc avec des dessins or.

 

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