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Page de garde de l'Abrégé de la vie des plus fameux peintres - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Jean-François Barbieri dit le Guerchin
peintre lombard
né en 1591 et mort en 1666

Jean-François Barbieri, peintre italien - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

 

 

Gravure et texte extrait de l'ouvrage 'Abrégé de la vie des plus fameux peintres' d'Antoine Joseph Dezallier d'Argenville, édition de 1762, collection personnelle.

Note générale : On appelle vigne en Italie, une maison de plaisance aux environs d’une ville,
et on appelle Dôme, la principale église d’une ville.

 

Le surnom de Guercino, qui signifie louche, fut donné à ce peintre, parce qu’il l’était effectivement. Son vrai nom était Jean-François Barbieri dà Cento, ayant pris naissance, en 1590, dans ce bourg, près de la ville de Bologne. Sans les talents naturels, personne n’arrive à l’excellence d’une profession ; le Guerchin les fit paraître en peignant à l’âge de dix ans, une Vierge sur la façade de sa maison ; on le mit à Bologne, chez quelques peintres médiocres, qui lui apprirent le mélange des couleurs, et il ne dut qu’à lui-même la perfection où il a porté son art. Quelquefois un élève qui a du génie, n’a pas besoin d’un grand maître pour être enseigné ; il suffit qu'on lui montre la pratique de l’art ; souvent en voyant mal faire, il apprend à bien exécuter. On doit cependant remarquer que le Guerchin a travaillé quelque temps chez Annibal Carrache. Son cousin Benedetto Gennari se joignit à lui, et ils travaillèrent de compagnie à plusieurs ouvrages. L’imitation de ceux des Carraches, qui sont à Cento et à Bologne, guidèrent le Guerchin dans toute sa route ; c’est  d'où il a tiré la force du coloris et la correction du dessin, en y joignant dans le goût du Caravage, de fortes ombres, qu’il sut modérer par plus de choix, plus de noblesse et plus d’expression.

Le Guerchin était de ces hommes dont l’imagination vive et féconde, enfante sans peine ces belles comportions, ce grand, ce sublime, qui remue et qui enchante ; il faisait souvent porter son chevalet et sa palette vis-à-vis de quelque chef d’œuvre de l’art, pour former son génie, et en suivre l’intelligence dans ses tableaux.
Il était persuadé qu’un peintre qui a du coloris, a fait non seulement la moitié de l’ouvrage, comme dit un auteur Italien (Chi ben commincia hà la metà de l'opra Guarini, Pastor fido.  Atto I. Sce. I), mais que de cent qualités qui peuvent le distinguer, il en a quatre-vingt-dix-neuf. Tout le monde en effet, ne pénètre pas dans un tableau la force du génie, l’élévation de la pensée, et l’excellence du dessein ; mais il n’y a personne qui ne fait touché d’un beau coloris.
Cet habile peintre prenait sa lumière d’en haut : il donnait tant de force à ses tableaux, par ses vigoureuses ombres, tant de relief à ses figures, que les autres ouvrages de peinture, hors ceux du Caravage, ne paraissaient plus rien. Cette manière il faut l'avouer sort un peu du vraisemblable ; elle suppose que les objets sont représentés dans la nuit, et frappés de quelque lumière, ou que, si l’action se passe dans le jour, le soleil illumine les grands clairs que l’on voit opposés aux fortes ombres ; il faut pour entrer dans les vues de ce peintre, se prêter à cette illusion.
Le Guerchin, en voyant quelques tableaux de Louis Carrache, s’était fait une routine particulière de ces grandes ombres qui étonnent et effacent tous les autres tableaux ; ce qui lui a attiré une réputation égale à celle des plus habiles maîtres.
Quand on lui demandait son sentiment sur les plus fameux tableaux, il disait qu’il ne croyait pas qu’ils fussent sans défaut ; il regardait les beaux endroits pour en profiter, sans songer à ce qu’il y avait de répréhensible. C’est la pensée d’Horace quand il dit dans son art poétique, l'erum ubi plura nitent in carmine, non ego paucis offendar maculis.
On ne pouvait marcher à plus grands pas que le Guerchin, dans le chemin de la gloire ; les ouvrages firent tant de bruit, que plusieurs peintres de Bologne vinrent expiés à Cento, pour les examiner. En 1616 il établit une académie qu’il meubla de modèles et de statues antiques. Les jeunes peintres accouraient chez lui de tous côtés, et même de France. Ce maître traitait doucement ses disciples ; il ne leur refusait rien, et il fit en leur faveur, un livre à dessiner, qui a été grave par Olivier Gatti.
On remarque qu’il reçut chez lui, trois cardinaux, qui passaient à Cento, et qu’il les fit servir à table par douze de ses élèves, les mieux faits et les plus polis ; ces trois Éminences enchantées de cette réception, la jugèrent digne d’un Roi.

Le Guerchin allait souvent travailler à Bologne, et dans les autres villes d’Italie, qui s’empressaient d’avoir de ses tableaux ; il vint à Venise avec un chanoine de ses amis, qui apporta son livre à dessiner, et le montra au Palme, en lui disant que   ce livre était l’ouvrage d’un jeune homme, qui voulait entrer dans son école. Le Palme surpris de la beauté des dessins, répondit : Cet écolier en sait plus que moi. Ce trait flatteur blessa un peu la modestie du Guerchin qui était présent, et la conversation finie, ils s’embrassèrent mutuellement.
L’église de Saint Grégoire, à Bologne, fut ornée en 1620, d’un Saint Guillaume, de sa main, si vigoureux et touché d’un pinceau si tendre et si gracieux, que la réputation de Louis Carrache, qui avait peint dans la même église le fameux Saint George, en fut un peu diminuée. Le Guerchin reçut de la ville de Regio, une belle chaîne d’or, en reconnaissance des morceaux qu’il a peints au dôme.
Le Prince Ludovisi lui commanda un tableau, qui représente la Vierge avec son fils et Saint Jean ; Innocent X, à qui il en fit présent, trouva l’enfant Jésus trop nu. Le Guerchin écrivit à Pierre de Cortone, pour le prier de couvrir cette figure. Ce peintre par considération pour lui, fit quelque difficulté ; mais il fut obligé d’obéir au Pape, et s’excusa envers le Guerchin.
Grégoire XV fit venir ce peintre à Rome, pour décorer la loge de la bénédiction ; mais la prompte mort de ce Pontife en arrêta l’exécution. Le Guerchin travailla à fresque dans la Vigne Ludovisi pour le cardinal Borghèse ; et il fit le fameux tableau du martyre de Sainte Pétronille qui est dans l’église de Saint Pierre. Tant de grands ouvrages le firent nommer, par le Duc de Mantoue, chevalier, à son retour à Cento. Il passa ensuite à Bologne, à Regio, et à Modène, où il a savamment exercé son pinceau.

L’honneur d’être nommé premier peintre du Roi de France, ne le flatta point ; il s’en excusa sur ce qu’il avait refusé le même avantage du Roi d’Angleterre.
La coupole de Plaisance commencée par le Morazzone, lui fit entreprendre un voyage en cette ville : il la termina d’une grande manière.
Pendant la vie du Guide son compétiteur, la ville de Cento fut sa résidence. La manière de ces deux grands artistes était si différente, qu’ils se seraient nui l’un à l’autre. Après la mort de son ami, le Guerchin vint s’établir à Bologne ; ce fut alors qu’il réforma tout son goût de peinture ; il quitta les ombres fortes et rousses, et employa des teintes plus claires. Que ne fait-on pas pour plaire à tout le monde ?
La Reine Christine de Suède, si distinguée par son amour pour les grands talents, vint voir le Guerchin à son passage en cette ville ; ne pouvant l’engager à quitter Bologne, elle lui tendit la main, prit la sienne en lui disant, qu’elle voulait toucher une main qui opérait de si belles choses. Ce trait d’histoire fait souvenir du suivant. Marguerite d’Ecosse, fille de Jacques I Roi d’Ecosse, et femme du Dauphin de France, qui fut ensuite Louis X I, ayant trouvé, un jour endormi, dans l’antichambre du Roi, Alain Chartier, homme très laid, mais très éloquent, lui donna un baiser, en disant qu’elle ne baisait pas l’homme, mais la bouche d’où sortaient de si belles pensées.

Aucun peintre n’a travaillé plus vite que le Guerchin ; il peignait au premier coup, il ébauchait et finissait en même temps. Pressé par des religieux de peindre un Père Éternel au maître-autel la veille de leur fête, il le peignit aux flambeaux en une nuit. Le Tiarini en fut si surpris, qu’il lui dit : Seigneur Guerchin, vous faites ce que vous voulez, et nous autres ce que nous pouvons. Il est bien vrai que la correction, la noblesse, et l’expression n’ont pas été parfaites chez lui. Sa coutume était d’être toujours retiré dans sa maison, et de ne travailler qu’en présence de ses neveux. La mort de son frère Antoine, qui conduisait tout son ménage, le mit dans un chagrin à ne vouloir plus travailler. L’embarras des affaires domestiques  n’était point de son goût. Le Duc de Modène qui en fut informé, le fit venir dans son palais ; il le mit en compagnie de gens de son art qui l’amusèrent, et il retourna à Bologne chargé de caresses et de présents.
Son disciple et son parent Ercole Gennari, prit volontiers le soin de sa maison. Le Guerchin, rendu à lui-même, reprit alors toute sa gaieté et le cours de ses travaux, qu’il continua jusqu’en 1666, que la mort le surprit dans le célibat, à Bologne, à l’âge de soixante-seize ans. Sa sépulture se voit dans l’église de Saint Sauveur.

Une conduite régulière, des manières modestes, une conversation agréable, une heureuse mémoire, nourrie par la lecture de l'histoire et de la fable, le firent aimer des grands et estimer des gens de lettres. On ne peut lui contester d’avoir eu de grandes qualités, disant du bien de tout le monde, peu jaloux de ses confrères, assistant les pauvres, prêtant même de l’argent à ses disciples. Quoiqu’il ait fait en mourant, des legs considérables  et de grandes aumônes, il a laissé beaucoup de biens à sa famille.
L’histoire de la peinture nous présente peu de peintres qui aient autant travaillé que le Guerchin : on compte plus de cent six tableaux d’autel ; plus de cent cinquante grands sujets et portraits pour des Potentats, sans y comprendre les coupoles, les plafonds, les morceaux peints sur les murs des chapelles, et les petits tableaux de chevalet. Aucun de ses ouvrages n’est resté imparfait ; singularité fort rare chez les grands peintres. On lui a reproché savoir dessiné ses figures sans élégance, sans noblesse ; que les expressions sont sans âme ;  son coloris fort, mais trop chargé ; des carnations peu fraîches. Sa seconde manière est plus estimée.
Le nombre de ses dessins est incroyable ; il en laissa à sa mort dix gros volumes. Ce ne sont la plupart que des esquisses qu’il arrêtait fort peu ; mais ces morceaux, quoique croqués, sont pleins de feu et très recherchés par les curieux. Le contour peu correct, est tâté par un trait de plume légère, soutenu d’un lavis au bistre, quelquefois même tout terminé à la plume, avec une liberté étonnante. On y voit des hachures parallèles, perpendiculaires et inégales. Les dessins qu’il a faits à la pierre noire et à la sanguine, sont du même goût, ses paysages sont très estimés. On le reconnaît principalement à ses figures courtes et incorrectes, à sa manière de coiffer les têtes, à ses yeux pochés, et à de certains griffonnements chargés d’encre, qui occasionnent un clair-obscur admirable.

Ses disciples sont, Errcole Gennari, ses deux fils Benedetto Gennari, et Cesare ; Mateo Loves, Sébastien Bombelli, Lucas Scaramucia, et autres, Mattis Preti, dit il Calabrese.

  • Ses principaux ouvrages à Rome sont, Saint Philippe de Néri, pour la Chiesa nuova ; le martyre de Sainte Pétronille, fameux tableau, dans Saint Pierre (Quand il envoya à Rome son tableau de Sainte Pétronille, le Lanfranc dit : Che questo quadro bastava ad atterire piu pittori.) ; celui de la Trinité, dans l’église de Sainte Marie della Vittoria ; à Saint Pierre in Vincoli, Sainte Marguerite, demi-figure, et Saint Augustin ; à San-Grisogono in transtevere, le Saint au plafond ; le casin de la Vigne Ludovisi, où est   représentée l’Aurore, est un ouvrage très  distingué.
  • La ville de Bologne, dans l’église de Saint Dominique, possède Saint Thomas d’Aquin écrivant sur une table, avec trois anges dans le ciel ; à Saint Paul, dans la chapelle des suffrages, les âmes du purgatoire, auxquelles Saint Grégoire montre la Sainte Trinité ; Saint François adorant le crucifix ; et, dans deux ovales, Saint Joseph et Saint Jérôme, dans l’église de San-Gio in monte ; à Saint Michel in Bosco, dans une chapelle, le bienheureux Bernard Tolomei, qui reçoit sa règle des mains de la Vierge ; à la Chartreuse, Saint Bruno à genoux devant la Vierge ; le fameux tableau de Saint Guillaume, dans la chapelle Lucatelli, à Saint Grégoire ; pour la confrérie de Saint Roch, le saint peint à fresque ; un Hercule très  estimé, dans le palais Tanari ; à la Madona di Galiera, Saint Philippe de Néri extasié entre deux anges ; une Vierge tenant son fils ; dans la sacristie ; Saint Jean-Baptiste et Saint Joseph, en ovale ; aux religieuses de Jésus Maria, une circoncision au maître-autel, avec un Père Eternel au-dessus de la corniche.
  • À Saint Antoine de Parme, on voit au maître autel, la Vierge et l’enfant Jésus qui bénissent Saint François et Sainte Claire ; chez les Capucins, un crucifix avec Saint François, Sainte Catherine et un ange dans le ciel ; au maître autel delle Capucine vecchie, Sainte Claire et Saint François aux pieds de la Vierge.
  • À Plaisance, il a peint, dans la coupole du dôme, les Évangélistes et les Prophètes groupés avec des anges dans le Ciel, avec les huit lunettes au-dessous ; aux Capucins, les stigmates de St François.
  • À Modène, à la Chiesa nuova, on voit une Notre-Dame de pitié, sur les côtés de la chapelle Saint Luc et Saint Martin, et dans la voûte deux autres tableaux ; aux Théatins, un Saint Grégoire et la Vierge dans une gloire ; à l’oratoire de Saint Pierre martyr, un superbe tableau de san-Geminiano ; à celui des stigmates, un tableau où se voient tous les saints, entr’autres, san-Geminiano et Saint François ; à Saint Marc, le même saint avec la Vierge et Saint Dominique.
  • On voit dans l’église de Saint Martin de Sienne un Saint Barthelemi.
  • Sainte Thérèse qui reçoit l’habit des mains  de la Vierge, avec Saint Joseph, Saint Albert et Saint Jean, orne l’église des religieuses de Sainte Thérèse  à Messine.
  • À Regio, dans une chapelle de la cathédrale, sont représentés Saint Vincent, Saint Jérôme, et la Vierge en haut, et sur les côtés, la visitation de Sainte Elizabeth et le martyre des Saints Jean et Paul ; on voit dans l’église de l'annonciation des Servites, un grand crucifix avec deux saints dans le bas ; un Évêque, peint à Saint Pierre des Bénédictins.
  • À Naples, au Giesu nuovo dans une chapelle, une belle Visitation.
  • À Gênes, dans le palais Brignoli, Saint Jean l’Évangéliste, les vendeurs chassés du Temple.
  • À Crémone, dans le grand hôpital, une Annonciation.
  • À Ferrare, un Saint François dans l’église de ce nom ; aux Théatins, une purification ; au mont Olivet, Saint Maurille premier Évêque de Ferrare ; aux religieuses de Saint Roch, la Vierge qui implore la miséricorde de Dieu pour la ville de Ferrare.
  • À Forli, une annonciation aux pères de l’Oratoire ; Saint Jean dans le désert, au maître-autel des Capucins.
  • À Ancone, le tableau de Sainte Palatia, qui adore la Sainte Trinité, et un ange qui lui en montre la gloire, dans l’église de Saint Ciriaque.
  • À Rimini, dans la grande église, un Saint Antoine de Padoue.
  • À Fano, le mariage de la Vierge, dans l’Eglise de Saint Paternien, et aux Augustins, un ange Gardien.
  • À Lucques, à Santa Maria foris porta, Sainte Lucie et une assomption.
    Pour le grand hôpital de Milan, il a fait une grande nativité ; dans la galerie de l’archevêché, le prophète Élisée qui ressuscite un enfant ; Judith avec Holopherne ; David et Goliath ; un Saint Joseph tenant l’enfant Jésus sur ses genoux, petits tableaux excellents, peints sur la pierre de touche.
  • Pour l’Empereur, il a fait un Saint Jean dans le désert.
  • Dans l'appartement du Roi d’Espagne à l’Escurial, on voit Notre-Seigneur portant sa croix, demi-figure grande comme nature ; Suzanne avec les vieillards, de grandeur naturelle : ces deux tableaux sont sur toile.
  • Chez le Grand-Duc, l’ange visitant Saint Pierre en prison ; le saint qui ressuscite une morte ; les pèlerins d’Emmaüs ; le martyre de Saint Barthelemi ; la tête de Saint Jean ; une Vierge avec son fils tenant un oiseau ; Saint Sébastien attaché à un arbre ; Apollon écorchant Marsyas qu’il tient sous ses pieds.
  • Dans la galerie du Duc de Parme, un Saint Félix et une Vierge.
  • Chez le Duc de Modène, la Reine Sémiramis.
  • À Düsseldorf, chez l’Électeur Palatin, Didon sur le bûcher ; la Vierge avec son fils ; Suzanne au bain.
  • On voit chez Le Roi (de France, Louis XV) un Saint Jérôme grand comme nature ; un autre Saint Jérôme s’éveillant au bruit de la trompette, peint sur cuivre ; une Vierge, et un Saint Pierre pénitent ; Circé tenant un vase d’or ; Hercule qui combat l’Hydre, dans un paysage ; deux femmes au bain, très beau morceau.
  • La collection du Palais Royal offre une présentation de Notre-Seigneur au Temple, peinte sur cuivre, les figures sont de demi-nature ; une Vierge de grandeur naturelle ; un Christ couronné d’épines, de même grandeur, David et Abigaïl grands comme nature, avec un fond de paysage ; un Saint Jérôme éveillé par l’ange.
  • On voit à l’hôtel de Toulouse, à Paris, une Charité Romaine ; Esther et Assuérus ; Agar dans le désert, qui servent de dessus de porte dans les appartements ; et dans la galerie, Coriolan qui relève sa mère et sa femme prosternées à ses pieds ; le combat des Romains et des Sabins, deux grands tableaux admirables.
  • Dans la ville de Lyon, chez les Carmélites ; on voit un tableau d’autel représentant Sainte Thérèse aux pieds de Jésus-Christ, qui lui montre le Ciel.

Les graveurs qui ont le mieux réussi à imiter le Guerchin sont, C. Bloëmaert, Joannes - Battista Pascalinus, Francesco Curti, Olivier Gatti, Mitelli, Pitau, N. Dorigny, Coëlemans, J. Frey, Pesne. Il y a encore deux pièces dans le cabinet de Reinst, et plusieurs morceaux de clair-obscur gravés à Londres par Poond. Ce maître a gravé de sa main un St Antoine de Padoue et un St Jean. Son œuvre se monte à environ cent cinquante pièces.

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