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Heaume : Ancienne arme défensive que les Chevaliers portaient sur la tête tant à la guerre que dans les tournois, et qui sert d’ornement ou de timbre sur les Écus des Armoiries. On l'a appelé de divers noms, habillement de tête, casque et sous François Ier armet. Il est différent du morion, de la salade, cabasset, pot et bourguignote, dont on s’est servi seulement dans l’Infanterie. Le heaume couvrait le visage, et il n’y avait qu'une ouverture à l’endroit des yeux, garnie de grilles, de treillis, qui servait de visière.
Tous ces heaumes doivent être surmontés d’un bourrelet ou cercle cordonné, qui doit être toujours des Émaux du champ, ou des figures principales de l'Écu. Dans les Tournois on donnait le heaume pour prix à celui qui avait le mieux fait du côté des Tenants, parce que c’est la première des armes défensives ; au lieu qu’on donnait une épée à celui qui avait vaincu du côté des Assaillants, parce que c’est la première des armes offensives. Heaumerie, lieu où l’on fait les heaumes, et où on les vend. Il y a encore à Paris la rue de la Heaumerie, où on faisait toutes sortes d'armes défensives, donc le heaume était réputé la principale. Ce mot n’est plus guère en usage, parce que la chose n'y est plus. (Dic. Furetière, 1690) Heaumier, armurier qui fait des heaumes. Ce mot s'est encore conservé dans les lettres des Armuriers, où on leur donne aussi la qualité de Heaumiers. (Dic. Furetière, 1690)
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage : |
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