Accueil Présentation Contenu Galerie Répertoire Lieux Thèmes

Page du 14ème siècle

Les costumes en France à travers les âges

Page du 14e siècle, dessiné par Léopold Massard - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Gravure (de Léopold Massard) et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835

 

Page : Sous nos rois de la première race, la jeune noblesse était instruite dans les maisons des grands seigneurs, d’où elle était ensuite admise à la cour des rois. Cette coutume subsistait encore du temps de Montaigne, et il en fait l’éloge en ces termes : « C'est un bel usage  de notre nation, qu’aux bonnes maisons nos enfants soient reçus  pour y être nourris et élevés pages comme en une eschole de noblesse, et est discourtoisie, dit-on, et injure d’en refuser au  gentilhomme ». La facilité d’entrer de bonne heure dans le service militaire a rendu ce secours mutuel moins nécessaire.
 Le jeune Bayard, au sortir de l’école, fut placé par ses parents dans la maison de l’évêque de Grenoble, son oncle, qui le mena à la cour de Savoie. Le prélat ayant été admis à la table du duc : « Durant icelui (dîner) estoit son nepveu le bon chevalier  (Bayard), qui le servait de boire très bien en ordre, et très mignonnement le contenoit », Qu’on lise les chapitres III, IV et V de la vie du chevalier Bayard, on y trouvera des détails capables de donner une juste idée de la protection que les seigneurs accordaient aux jeunes gens attachés à leur service, de l’émulation qu’ils leur inspiraient par leurs éloges, et des efforts que ces jeunes élèves faisaient continuellement pour mériter leurs bonnes grâces.

Voir aussi la page Serviteurs, valets et damoiseau, plus complète sur le sujet.

 

Costume de page — Ce joli costume se compose d’un surcot vert, à manches courtes et larges, et par dessous, d’un justaucorps complet de tricot mi-parti de rouge et de bleu. La toque de velours bleu, brodée d’or, est surmontée de deux plumes blanches.

 

Surcot : On donnait ce nom à un vêtement qui se passait sur les épaules ; il était de la même largeur et par derrière et par devant, échancré sur les côtés, et retombait jusqu’au bas des hanches, où il s’attachait à un jupon qui était fort long. Les dames le portaient par-dessus une robe à manches, ornée d’une ceinture très riche ; elles l’enrichissaient et le variaient à l’infini. On cessa de le porter vers la fin du règne de Charles VIII.

Justaucorps : Juste-au-corps - espèce de veste qui va jusqu'au genoux, qui serre le corps, et montre la taille. Depuis quelque temps la mode est venue que chacun va en juste-au-corps, s'habille en juste-au-corps, de velours, de drap, etc. Il ne se portait autrefois qie par les gens de guerre. (Dic. Furetière - 1690)
Espèce de vêtement à manches qui descend jusqu'aux genoux et qui serre la taille (Le littré).

Toque : Substantif féminin. Bonnet d’homme de figure cylindrique, ou d’une forme de chapeau, qui n’a qu’un petit bord. Les Officiers de la Chambre des Comptes portent des toques de velours. Les Consuls, les Maîtres et Gardes des Corps des Marchands en portent aussi. C’était autrefois la coiffure de tous les Officiers qui n’étaient point gradués. Encore aujourd’hui les pensionnaires des Collèges qui font dans les Humanités, portent des toques. Les Artiens portent des bonnets quarrés. Les cent Suisses de la Garde du Roy portent aussi des toques. Ce mot vient du Latin toga. Il est fort ancien en Français, et signifiait un bonnet rond. On l’appelait aussi torque : et toc en langage Celtique ou Bas Breton signifiait chapeau.(Dic. Furetière, 1690)

 

Dictionnaire de l'habillement      /       Tous les costumes  /  Présentation

 

 

 

 

 

Haut de page

droits déposés
Dépôt de Copyright contre toute utilisation commerciale
des photographies, textes et/ou reproductions publiées sur ce site
Voir explications sur la page "Accueil"

Plan de site Recherches Liens e-mail