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Éléonore d'Autriche, reine de France
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Gravure et texte extrait de l'ouvrage
Éléonore d'Autriche était sœur aînée de Charles-Quint, et naquit à Louvain en 1498. Elle n’avait que huit ans lorsqu’elle perdit son père, l’archiduc Philippe d'Autriche. Elevée à la cour de son frère, elle en faisait l’ornement. Frédéric II, frère de l’électeur palatin, qui vint à cette cour en 1514 ou 1515, conçut pour Éléonore une passion vive, et la princesse n’y fut pas insensible ; mais leur intrigue fut découverte à Charles-Quint, et ce prince, d’après les conseils de Chièvres, jugea plus convenable aux intérêts de sa politique d’éloigner de sa cour le jeune prince palatin, et de marier sa sœur au roi de Portugal.
Son costume : Éléonore d'Autriche, sur cette représentation copiée de Gaignières, porte une robe brune à dessins or. La jupe de dessus est rouge, rayée d’argent ; ses manches, fourrées et à taillades blanches et rouges, sont extraordinairement larges.
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Texte et gravure extraite des Costumes des Femmes Françaises du XIIe au XVIIIe siècle - Pierre Lamésangère, réédition 1900 de celle de 1827 Éléonore d'Autriche, seconde femme de François Ior, née en 1498, morte en 1558. Elle était sœur de Charles-Quint. Le crédit de la duchesse d’Estampes, et de ceux que cette favorite protégeait auprès du Roi, réduisit celui de la Reine à fort peu de chose. Les exercices de piété et la lecture faisaient ses occupations ; la chasse et la pêche, ses amusements. Elle y accompagnait le Roi, et servait d’ornement aux parties qu’il faisait à Fontainebleau ou à Saint-Germain. Après la mort de François Ier, Eléonore, qui n’en avait point eu d’enfants, se retira d’abord dans les Pays-Bas, auprès de l’empereur Charles-Quint ; puis en Espagne. Son costume : Eléonore a, sur le sommet de la tête, un réseau espagnol : ses cheveux sont séparés par devant, et divisés de chaque côté en plusieurs nattes ; on appelait ces nattes des oreillettes. Il faut remarquer aussi que ses manches sont tailladées. Elle passe pour avoir introduit en France, le vertugadin (diminutif de vertugade, venant de l’espagnol vertugado), espèce de bourrelet destiné à grossir les tranches.
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