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Marguerite de Valois, sœur de François Ier
1492 - 1549

Les costumes en France à travers les âges

Marguerite de Valois, gravure  reproduite puis retouchée par © Norbert Pousseur

Gravure et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835

 

Marguerite de Valois, dont le vrai nom était Marguerite d’Angoulême, fille de Charles d’Orléans, duc d’Angoulême, et sœur de François Ier, naquit à Angoulême en 1492, et mourut au château d’Odos, dans le pays de Tarbes, en 1549. Elle fut la princesse la plus accomplie de son siècle, et l’ornement de la cour de France par sa beauté, sa douceur et l’élégance exquise de ses manières. François Ier la chérissait tendrement et rappelait sa Mignonne et la Marguerite des Marguerites. Il lui confia même plusieurs négociations importantes. Elle avait aussi pour lui la plus tendre affection, et sut la lui prouver pendant sa captivité en se rendant à Madrid pour lui procurer des soins et des consolations, et traiter de sa rançon avec l’astucieux Charles-Quint.
Veuve depuis 1525 de Charles IV, duc d'Alençon, premier prince du sang, quelle avait épousé en 1509, elle se maria en 1527 à Henri d'Albret, roi de Navarre, dont elle eut un fils mort en bas âge, et Jeanne d'AIbret qui fut la mère de Henri IV. Elle fit beaucoup de bien à la Navarre ; mais la protection qu'elle accorda aux novateurs donna lieu de lever des doutes sur ses opinions religieuses ; le peuple murmura ; la Sorbonne la déclara hérétique, et les professeurs du collège de Navarre à Paris eurent l’audace de l’exposer sur leur théâtre à la merci de la risée publique
Elle était pourtant bonne catholique, et la postérité doit lui savoir gré d'une modération qui commençait dès lors à devenir rare. C’est à tort qu'on a soupçonné ses mœurs de ne pas être très pures, parce qu’on trouve dans ses contes, le plus connu de tous ses écrits, une liberté qui approche de la licence.
Il faut se ressouvenir que c’était là le ton et le langage des honnêtes gens, et que son style est encore plus décent que celui de quelques sermons de cette époque.

 

Son costume : Le costume est extrait d’une estampe du temps. Il se compose de deux robes, celle de dessus est laque-foncée, relevée de dessins or et doublée de blanc ; celle de dessous est de damas jaune-indien ; le corsage dont on ne voit que les manches est vert-pomme rayonné or. La coiffure est noire et or. Le béguin est blanc. Les souliers bleus et le coussin rouge-brun.

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Marguerite de Valois, soeur de François Ier - Gravure  de Louis-Marie Lanté reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur
Marguerite de Valois, gravure de Lanté, du recueil de 70 gravures
sur les femmes française du XIIe au XVIIIe siècle
(collection personnelle)


Texte extrait des Costumes des Femmes Françaises du XIIe au XVIIIe siècle - Pierre Lamésangère, réédition 1900 de celle de 1827

Marguerite de Valois

Née à Angoulême, le 11 avril 1492, elle fut élevée à la cour de Louis XII, épousa en 1509 Charles IV, duc d’Alençon, en devint veuve en 1525, et se remaria en 1527 à Henri d’Albret, roi de Navarre.
On sait tout ce qu’elle fit pour François Ier, son frère, pendant qu’il était détenu à Madrid.

A la beauté de Marguerite étaient réunis de l’esprit et beaucoup d’instruction. Elle estimait Marot, Rabelais, et écrivait elle-même en vers et en prose. Son Heptameron, ou Nouvelles de la reine Marguerite, a eu un très grand nombre d’éditions. Moins libres que celles de Boccace, ces nouvelles le sont cependant assez pour faire voir que Marguerite avait des mœurs relâchées. Elle ne destinait pas ces ouvrages à l’impression. Claude Gruget, qui avait été un de ses valets de chambre, rassembla tous les manuscrits qu’il put découvrir, et les publia. Ses poésies furent recueillies par Sylvius de La Haye, autre valet de chambre, sous le titre de Marguerites de la Marguerite des princesses. On conserve, parmi les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, trois volumes in-folio de ses lettres.

Marguerite de Valois, dont le vrai nom était Marguerite d’Angoulême, mourut le 21 décembre 1549.

Son costume : Le luxe enrichissait toutes les pièces de l’habillement. On mettait sur tous les bords de la robe des passements et autres agréments. Les manches étaient aussi, de distance en distance, ornées de bandes passementées, et outre cela parsemées de bouffettes.
Au lieu de chaperon, Marguerite de Valois a pour coiffure un ruban natté, des pierres de couleur et des perles : ses cheveux sont moutonnés autour du visage.
Elle tient de sa main droite gantée son deuxième gant, sa main gauche tenant un mouchoir.

 

 

Pour Zoom : Marguerite de Valois, gravure  reproduite puis retouchée par © Norbert Pousseur

 

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Pour Zoom : Marguerite de Valois, soeur de François Ier - Gravure  de Louis-Marie Lanté reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur


 

 

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