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Marguerite de Valois, sœur de François Ier
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Gravure et texte extrait de l'ouvrage 'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1835
Marguerite de Valois, dont le vrai nom était Marguerite d’Angoulême, fille de Charles d’Orléans, duc d’Angoulême, et sœur de François Ier, naquit à Angoulême en 1492, et mourut au château d’Odos, dans le pays de Tarbes, en 1549. Elle fut la princesse la plus accomplie de son siècle, et l’ornement de la cour de France par sa beauté, sa douceur et l’élégance exquise de ses manières. François Ier la chérissait tendrement et rappelait sa Mignonne et la Marguerite des Marguerites. Il lui confia même plusieurs négociations importantes. Elle avait aussi pour lui la plus tendre affection, et sut la lui prouver pendant sa captivité en se rendant à Madrid pour lui procurer des soins et des consolations, et traiter de sa rançon avec l’astucieux Charles-Quint.
Son costume : Le costume est extrait d’une estampe du temps. Il se compose de deux robes, celle de dessus est laque-foncée, relevée de dessins or et doublée de blanc ; celle de dessous est de damas jaune-indien ; le corsage dont on ne voit que les manches est vert-pomme rayonné or. La coiffure est noire et or. Le béguin est blanc. Les souliers bleus et le coussin rouge-brun. |
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Texte extrait des Costumes des Femmes Françaises du XIIe au XVIIIe siècle - Pierre Lamésangère, réédition 1900 de celle de 1827 Marguerite de Valois Née à Angoulême, le 11 avril 1492, elle fut élevée à la cour de Louis XII, épousa en 1509 Charles IV, duc d’Alençon, en devint veuve en 1525, et se remaria en 1527 à Henri d’Albret, roi de Navarre. A la beauté de Marguerite étaient réunis de l’esprit et beaucoup d’instruction. Elle estimait Marot, Rabelais, et écrivait elle-même en vers et en prose. Son Heptameron, ou Nouvelles de la reine Marguerite, a eu un très grand nombre d’éditions. Moins libres que celles de Boccace, ces nouvelles le sont cependant assez pour faire voir que Marguerite avait des mœurs relâchées. Elle ne destinait pas ces ouvrages à l’impression. Claude Gruget, qui avait été un de ses valets de chambre, rassembla tous les manuscrits qu’il put découvrir, et les publia. Ses poésies furent recueillies par Sylvius de La Haye, autre valet de chambre, sous le titre de Marguerites de la Marguerite des princesses. On conserve, parmi les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, trois volumes in-folio de ses lettres. Marguerite de Valois, dont le vrai nom était Marguerite d’Angoulême, mourut le 21 décembre 1549. Son costume : Le luxe enrichissait toutes les pièces de l’habillement. On mettait sur tous les bords de la robe des passements et autres agréments. Les manches étaient aussi, de distance en distance, ornées de bandes passementées, et outre cela parsemées de bouffettes.
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