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Louis le Débonnaire, vingt-cinquième roi de France
(appelé aussi Louis le Pieux)
778 - 840

Louis le Débonnaire, 25ème roi de France - gravure de Daret - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur

Je suis tombé deux fois et deux fois je me suis relevé.

 

LOUIS LE DÉBONNARE Roy de France, et second empereur, fils de Charlemagne, hérita de la Couronne Impériale et de tous ses royaumes, l'an 815. Sa trop grande facilité causa les troubles de son état. Bernard son neveu, fils bâtard de Pépin, que Charlemagne avait gratifié et établi Roy d'Italie, lequel entreprit de lui faire La guerre, mais il fut pris dépouillé de son royaume, condamné à une perpétuelle prison, et eut les yeux creusés. Les seconds troubles arrivèrent pour le partage de ses états à ses 4 enfants, lesquels le dépossédèrent de son trône, le réduisirent dans un monastère; de même que sa femme à prendre le voile, et peu de temps après le mirent en liberté par l'entremise des moines. Cela dura peu. Clotaire, et Pépin, mal satisfaits lui firent derechef la guerre, le prirent, et l'enfermèrent pour une seconde fois, dans une Abbaye au pays de Fresnes, et confinèrent sa femme à Tortone, en Italie. Quelques prélats du Royaume assemblés à Lyon, par un Concile national, approuvèrent quasi cette injustice; mais une plus grande assemblée des Prélats s'étant faite, et leur sentiment se trouvant d'accord avec la chaleur du peuple, qui faisait un bruit merveilleux, Louis fut tiré du Cloître, revêtu de ses habits Impériaux, et l'impératrice Judith lui fut ramenée, laquelle lui conseilla de faire un nouveau partage, à ses enfants, pour assurer la fortune de Charles son fils, qu'elle avait eu seul de lui, comme étant sa seconde femme. Il s'y accorda. Ce partage se fit avec un applaudissement des peuples. Pépin et Louis ne l'approuvèrent pas. il se mirent aussi tous deux sous les armes, mais la mort arrêta les desseins, du Premier, l'Empereur fit tomber les armes de la mains du second, par la crainte d'une forte armée, qu'il mit en campagne. L'Empereur, devient malade et il mourut, en partie de déplaisir de cette race si dénaturée, l'an 841, après avoir tenu le sceptre 26 ans. Et Grégoire IV étant Pape.

A Paris chez Louis Boissevin à la rue St Jacques.


 

Retranscription du texte de la gravure (Gravure de Pierre Daret ?)

 


 

Louis le Débonnaire en son costume, roi de France - Manuscrit de la Bibliothèque royale - Gravure  reproduite puis restaurée par © Norbert Pousseur


Louis Ier, dit le Débonnaire, empereur d’Occident et roi de France, naquit à Casseneuil, dans l’Agénois, en 778, de Charlemagne et de Hildegarde, sa seconde femme. Nommé roi d’Aquitaine à trois ans, associé à l’empire en 843, il succéda à son père l’année suivante, permit aux Saxons transplantés par Charlemagne dans un autre territoire, de retourner dans leur patrie, se borna à de vaines menaces contre le pape Pascal Ier, qui avait négligé de faire confirmer par lui son élection, et donna ensuite une partie de ses États à ses fils. Lothaire devint roi d’Italie, et fut associé à l’empire ; Pépin eut le royaume d’Aquitaine, et Louis celui de Bavière (817). En 818, Bernard, fils de Pépin et son petit-fils, s’étant révolté en Italie, fut défait et conduit à Aix-la-Chapelle, où il eut les yeux crevés par ses ordres, et mourut trois jours après. Cette sévérité lui fut reprochée comme un grand crime par le clergé, auquel il avait voulu imposer la réforme, et il fut obligé, en 822, de faire à Attigny une pénitence publique, pour expier la mort de Bernard. Il avait, l’année précédente, épousé en secondes noces Judith de Bavière, et ayant eu un fils en 823, il revint sur le partage qu’il avait fait de ses États, afin de créer un apanage à son quatrième enfant (depuis Charles-le-Chauve ). Les trois fils du premier lit se révoltent et le relèguent dans un monastère ; mais une diète tenue à Nimègue le rétablit la même année. Les trois princes reprennent les armes en 833, et le font dé­posséder solennellement dans la diète de Compiègne, puis condamner à une pénitence perpétuelle, par Elbon, archevêque de Reims. Mais bientôt la discorde se mit entre Lothaire et ses deux frères. Ceux-ci alors délivrent leur père, et tiennent à Saint-Denis une assemblée, où ils le font rétablir. Lothaire voulut en vain s’opposer à ce rétablissement : il fut vaincu, et son père lui par­donna (834). Louis-le-Débonnaire mourut six ans après, dans une île du Rhin, près de Mayence, du chagrin que lui causa une nouvelle révolte de son fils Louis. Lothaire lui succéda à l’empire, et Charles-le-Chauve au royaume de France. Brave, chaste, pieux, savant et bon, ce prince avait toutes les qualités du particulier ; mais celles qui font les grands rois lui manquèrent absolument ; et c’est à sa faiblesse qu’on doit imputer principalement l’agrandissement du pouvoir des Papes et les incursions des Normands, qui commencèrent en 837.

 

Le costume de Louis Ier, consiste en deux tuniques : l’une, de laine, est longue et moins ample que la toge romaine ; l’autre, de peau de loutre, descend un peu plus bas que les genoux. Par-dessus il porte une chape très riche. Il est coiffé d’une mitre, dont le bas est en or, et de laquelle pendent deux bandelettes terminées par des franges. Il tient d’une main un sceptre, et de l’autre un globe, marque de l’empire.

 

Gravure et texte extrait de l'ouvrage
Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours, publié par A. Mifliez en 1835

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