Culotte : La mode des culottes a souffert beaucoup de variations. Sous François Ier, les culottes n'allaient que jusqu'au-dessus des genoux. Pendant le règne de Charles IX, elles étaient extrêmement bouffantes, par bandes ou taillades, et d*une forme tout-à-fait indécente ; les chausses ou bas couvraient les deux tiers de la cuisse, et étaient attachés au-dessous de la trousse par des Canons qui ont été longtemps d'usage, et qui étaient des rubans de différentes couleurs. On voit, dans les comédies de Molière et de ses contemporains, que cette parure était encore dans ce siècle une de celles auxquelles les gens du bon ton se livraient davantage.
Les Aiguillettes attachaient la culotte au pourpoint ; les culottes sous Henri IV, furent larges et enflées. Celles qu'on portait au commencement du règne de Louis XIII étaient aussi fort larges et descendaient jusqu'au-dessous des genoux, où elles s'attachaient avec des rubans dont les extrémités formaient des rosettes, et elles se boutonnaient des deux côtés depuis les hanches jusqu'en bas.
Pendant la minorité de Louis XIV, l'usage des pourpoints et des grandes culottes subsista encore quelque temps, et peu après on s'accoutuma à porter ces dernières fort étroites et seulement serrées par des jarretières, comme nous les voyons aujourd’hui.
Sainte-Foi dit que les Chirigones, peuples de l'Amérique méridionale, vont tout nus. Cependant ils ont des culottes, mais ordinairement ils les portent sous le bras, comme nos chapeaux appelés Claques.
Ce que nous nommons Pantalons n'est autre chose qu'une culotte longue. Le pantalon est de mode ; on porte rarement la culotte courte ailleurs qu'à la cour, en uniforme ou avec l'habit à la française.
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Le terme ci-dessus est l'un de ceux utilisé pour décrire, le cas échéant, le costume du personnage en illustration, provenant de l'ouvrage :
'Costumes français depuis Clovis jusqu'à nos jours', publié par A. Mifliez en 1855.
La description provient de cet ouvrage, sauf indication spécifique.
