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Mémoires pour servir à l'Histoire de France


Page de titre du 1er tome des Mémoires pour servir l'Histoire de France - Reproduction © Norbert Pousseur

MEMOIRES POUR SERVIR À L'HISTOIRE FRANCE
Contenant ce qui s’est passé de plus remarquable
dans ce Royaume depuis 1515 jusqu’en 1611
avec les portraits des Rois, Reines, Princes, Princesses
et autres personnes illustres dont il y est fait mention.

T0ME PREMIER.
Depuis 1515 jusqu’en 1589
A Cologne
Chez les Héritiers de HERMAN DEMEN
MDCCXIX
(1719)

 

Cet ouvrage comporte de nombreuses notes, latérales au texte, explicitant certains personnages cités.
Pour faciliter la lecture, ces termes ont été mis en gras et placés sous le texte transcrit.

Années 1515 - 1516 et 1517 Années 1524 - 1527 et 1528 Années 1543 - 1546 et 1547
Années 1557 - 1559 et 1560 Années 1561- 1562 et 1563 Années 1564- 1566 et 1567
Année 1569    

 

La quinzaine de gravures qui illustre le premier tome de l'ouvrage ont été placées soit dans des pages à part,
soit en complément de page (dans ce site) déjà existante sur le personnage.
Les voici, ci-dessous, dans l'ordre chronologique de la publication.

François Ier - gravure  par Jacques Harrewyn - reproduction © Norbert Pousseur
François Ier roi de France
Henru II - gravure  par Jacques Harrewyn - reproduction © Norbert Pousseur
Henri II, roi de France
François II - gravure  par Jacques Harrewyn - reproduction © Norbert Pousseur
François II, roi de France
Charles IX, gravure et eau-forte de Jacques Harrewyn - repro © Norbert Pousseur
Charles IX, roi de France
       
       

 


Le contenu de cet ouvrage est attribué à Pierre de l'Estoile. Celui qui a réuni le texte et l'a publié n'est pas nommé. Les deux tomes ont été publiés en 1718 et 1719 bien après le décès de Pierre de l'Estoile. La trentaine de gravures qui illustrent le texte comportent des devises pour la plupart inventée pour le besoin, ainsi que l'explique l'éditeur (?) dans son Avertissement ci dessous.

Les gravures sont signées de Jean Baptiste Jongelinx auteur, graveur d'Anvers, et de François Harrewin en tant que graveur bruxellois. Il faut sans doute comprendre que François Harrewin a effectué les gravures pour l'impression, à partir des œuvres de Jean Baptiste Jongelinx qui travaillait sur cuivre
Il y a ici un vrai travail d'éditeur-auteur qui restera sans doute inconnu, avec commande de gravures dans lesquelles sont incluses des devises spécifiques.

L’ensemble de ces textes sont à l'origine en vieux français. Ils ont donc été transcrits en français moderne par mes soins. Les vers en latin ont pour leur part été transcrit au mieux, avec de temps en temps des hésitations à transcrire les f anciens en s ou en f. Mes connaissances latines sont fort anciennes et étaient restées scolaires, et par moments, j'ai dû commettre quelques barbarismes (mais il se peut aussi qu'il y en ai eu d'origine, au vu de certaines expressions en vieux français à l'orthographe très libre...)

AU LECTEUR

La première partie de ces mémoires a été plusieurs fois donnée au public sous le titre de Journal des choses mémorables avenues durant le règne de Henry III Roy de France et de Pologne.
Les Éditions qui en ont paru jusques à présent étant toutes imparfaites, on se croit obligé d'en donner une ample et plus exacte sous celui de Mémoires pour l'histoire de France depuis 1515 jusques 1611  parce que l'auteur y rapporte quelques évènements des règnes de François I, Henry II, François II et Charles IX et qu'il les continue jusqu'au commencement de celui de Louis XIII.

M. le Duchat trompé par les lettres initiales M. S. A. G. D. P. D. P. qui sont au titre de quelques Éditions modernes au journal a cru que Monsieur Servin Avocat général du Parlement de Paris en était l'auteur. Il s'en explique ainsi page 454 de son édition de 1696  de la Satire Menippée et il a été suivi par Mr. Caille du Fourny Auditeur des Comptes dans son Histoire généalogique des officiers de la Couronne pages 443. et 929.
On suivrait cette opinion si l'histoire de l'académie Française de Mr. de Pellisson ne nous apprenait que Claude de l'Estoile l'un des 40 de l'académie était fils d'un Audiencier en la Chancellerie de Paris qui a recueilli des mémoires des affaires de son temps desquels un de ses amis a tiré le livre intitulé, Journal de ce qui s'est passé sous Henry III  et dont les enfants n'ont jamais voulu donner le reste au public.
Ainsi Mr. Baile a eu raison de rendre cet ouvrage à son auteur par une note de son Dictionnaire critique page 1529 du 1er vol. 2ème. édition.
Le Dictionnaire Historique marque la même chose en deux endroits sous le nom de Claude de l'Estoile, ce qui a déterminé Mr. le Duchat à retrancher celui de Mr. Servin de son édition de 1709 de la Satire Meénippée.
En effet les endroits de ce journal où l'auteur parle de sa famille, de ses parents, et de lui-même ne conviennent point à Mr. Servin, qui n'était ni beau-frère de Mr. du Guat mort en 1585 ni neveu à cause de sa femme de Mr. de Neuville et de Mr. Vaucourtois morts en 1589. Mr. Servin avait suivi le Parlement à Tours et n'avait point de maison à Paris dans le temps que celle de  l'auteur y a été pillée.

On peut donc assurer que ces mémoires sont de Pierre de l’Estoile, Sieur de Gland, fils de Louis, Président aux Enquêtes du Parlement de Paris et de  Marguerite de Montolon fille de François de Montolon, Président au Parlement et Garde des sceaux de France et petit fils de Pierre de l’Estoile, aussi Président aux Enquêtes pourvu 23  Juin 1535  suivant Blanchard : il était neveu de Mathieu Chartier  Doyen du Parlement, à cause de Marie de Montolon sa femme et allié aux meilleures et plus anciennes familles de Paris et du Parlement.
L'histoire de la Chancellerie de Tessereau marque qu'il a été Audiencier en celle de Paris jusqu'au 15Mars 1607, que Nicolas Martin a été reçu en cet office et les registres de la paroisse de St. André des Arcs prouvent qu il y a été enterré le 8  Octobre 1611.
Il a été marié deux fois la première à Anne de Baillon fille de Jean Trésorier de l'Épargne de laquelle il a eu deux filles, la seconde fois à Colombe Marteau fille du Sr. de Gland de laquelle il a eu trois enfants mâles, l'aîné mort jeune. François de l’Estoile le  second a été Prieur d’Hornoy et Secrétaire du Cardinal de Lion Alfonse du Plessis de Richelieu ; le troisième Claude de l’Estoile Seigneur du Sauflay et de la Boissinnière mort en 1651 âgé de 54 ans, est celui dont parle Mr. Pellisson dans son Histoire de l'académie, on n’a point connaissance de sa postérité ni qu'il reste aucuns enfants mâles de cette famille.

La première partie de ces mémoires est assez connue, sous le titre de journal de Henry III.
La seconde n'a point encore paru, elle commence au Règne du Roy Henry IV  et finit en 1611. Le style de ces deux parties persuadera facilement, que tout l'ouvrage est d'une même main.
L'auteur s’y montre au naturel, plein de zèle pour son Roy et son pays : la liberté avec laquelle il écrit en est une preuve, et quoiqu'il ne l'ait pas fait pour être imprimé, on ne veut priver plus longtemps le public de tant de singularités, dont quelques-unes paraîtront nouvelles, et d'autres confirmeront ce que nos historiens les plus fidèles et les plus exacts ont rapporté.
Comme ces mémoires sont tirés de son propre manuscrit, on a lieu d'espérer qu'ils seront reçus avec satisfaction de ceux qui cherchent la vérité dans l'histoire.

Il serait à souhaiter que l'on eut pu remplir le vide qui se trouve depuis le mois de Mars 1594 jusque  au 4  Juillet 1606. on a cherché le volume, où il doit être sans pouvoir le découvrir, il était en 1700  entre les mains du Seigneur Langlois maître d'hôtel du Roy parent de l'auteur ; on en fera part au public si on peut le recouvrer.
Il y a dans quelques éditions du Journal de Henry III  des faits qui ne sont point dans le manuscrit, dont celle-ci est tirée, on ne les rejette pas absolument, mais on les a renfermés dans des crochets pour distinguer ce qui est de l'auteur, d'avec ce que l'on ne peut raisonnablement lui attribuer.
On a joint quelques notes critiques et généalogiques qui servent à éclaircir les faits que l'auteur rapporte, ou qui désignent plus particulièrement ceux dont il parle, lesquels étant fort connus de leur temps, ne le seraient peut-être pas à présent sans ces explications.
Ces notes feront connaître, que l'on n’a pas eu une foi aveugle pour tout ce que l'auteur écrit, lorsque les faits qu il rapporte n'ont pas paru certains.

 

AVERTISSEMENT
Touchant les Portraits qui sont dans ces Mémoires.

On a taché de rendre cette Edition parfaite en l’ornant de quelques Portraits avec les devises de ceux qu’ils représentent, ainsi qu’elles sont rapportées par les Auteurs qui en ont écrit. Pour ceux de qui on n’a point trouvé de devises, on a pris la liberté de leur en attribuer de convenables à leurs vertus, ou aux accidents notables de leur vie.

Exemple :

Louise de Lorraine in 'Mémoires pour servir à  l'Histoire de France' - Reproduction © Norbert Pousseur

La Reine Louise de Lorraine femme du Roy Henry III  a été très vertueuse ; en cette vue on lui a donné pour devise une hermine qui est le symbole de la pureté avec ces paroles : 
Candida semper, qui marquent la candeur de son âme.

 

 

 

Ces textes, du domaine public, ont été transcrits en français moderne par mes soins,
et sont donc sous Copyright.
Ils peuvent cependant être utulisés librement dans un cadre pédagogique.


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